Invité par Samsung ainsi que la région Île-de-France, partenaire majeure de l’événement (qui m’a gracieusement fournis des invitations), je me suis rendu au Festival du Jeu Vidéo ce vendredi, accompagné de deux étudiants de l’école EPITA.
Direction donc Porte de Versailles, au Parc des Expositions de Paris pour découvrir cette édition 2010 du Festival du Jeu Vidéo, à la rencontre des joueurs et des passionnés pour cette première journée d’ouverture.
Le Festival du Jeu Vidéo est, à mon sens, davantage un événement dédié à l’univers du jeu (d’où sa deuxième appellation « Le Monde du Jeu« ) dans son ensemble plutôt que du jeu vidéo en lui-même. Je m’explique :
Cette année, aucun éditeur de jeu vidéo n’était présent. Il y aurait une explication à cette déconvenue pour les visiteurs (car ce sont évidement les premiers touchés…) : des querelles entre organisateurs d’événements différenciés à distance chronologie très rapproché. Et cela se fait fortement ressentir : cela est très dommageable pour l’industrie française du jeu vidéo mais à la fois pour la culture « jeu vidéo ». En effet, quoi qu’on en pense, le jeu vidéo reste un loisir très spécifique et particulier à une certaine tranche de la population. Par conséquent, quel intérêt de créer des événements qui se phagocytent par leur propre déficit organisationnel ? Affaire à suivre !
Néanmoins, le salon a eu au moins le mérite de réunir le jeu vidéo ancien et « moderne » [à tendance hardcore gaming]. Ainsi, nous avons pu découvrir un espace entièrement jouable retraçant 40 ans du média vidéoludique, j’ai nommé le Musée du Jeu Vidéo. C’est un réel plaisir que de jouer à Pong puis de découvrir des machines d’un nouveau genre.
En outre, les stands Samsung City (quasiment identique à celui de l’édition précédente) et région Île-de-France (voir la photo ci-dessous) étaient vraiment les plus actifs et animaient le salon de la plus belle des façons, une vraie réussite de ce côté là.
D’autre part, nous avons été extrêmement surpris par la multitude de jeu de cartes présents sur le salon et autres activités (jeu de role, collectionneurs de figurines fantastiques…) : un certain déséquilibre à ce niveau là se faisait ressentir.
Conclusion
L’absence d’éditeurs de jeux vidéo s’est fait réellement sentir de mon côté, je ne suis pas le seul à avoir déplorer cet état de fait : il n’y avait pas vraiment d’effets d’annonce ou d’exclusivités à part entière qui pouvaient justifier une manifestation du genre. L’autre réalité est que nous sommes dans une période relativement creuse en terme de créativité pour le jeu vidéo : après la période estivale, avant la période de Noël : soit en plein développement. En quelques mots : on reste sur sa faim…
Enfin, j’ai également rencontré l’équipe de Gamersband, un service que j’avais présenté dans un précèdent article disponible ici (http://www.ithink.fr/startup/reseau-social-geolocalisation-gamersband/)
Je tiens à remercier une nouvelle fois Franck Lassagne (@FranckLassagne) de Giiks.com ainsi que Jean-Baptiste Roger (@jbroger), Conseiller technique de la région Île-de-France chargé des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
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